Détérioration de charpente, comment agir ?

Prolifération de moisissures ou champignons, infestation d’insectes xylophages qui provoque des trous et détériorations, quand un traitement préventif ne prend plus d’effet, il est indispensable de réparer les parties abîmées de la charpente. Quand le faire, comment s’y prendre ?  Tout de suite les réponses à ces questions.

Les causes majeures de détériorations

Une charpente aussi solide soit elle peut se détériore au fil du temps. De ce fait, il est nécessaire d’appeler un charpentier comme celui dans le 14 pour faire des vérifications régulières de la charpente. La charpente peut être endommagée par le mauvais temps, par des parasites mais aussi par l’humidité. Des mesures de préventions sont souvent prises pour préserver la charpente de ces dangers.

L’humidité peut être évitée par des traitements d’hydrofuge, de fongicide et de coating. La charpente en bois est souvent dotée de protection d’origine contre les insectes qui doit être renouveler tous les 10 ans. Les aléas climatiques sont presque inévitables, les détériorations engendrées par des secousses sismiques, les tempêtes de grêle et les orages doivent être réparées le plus vite possible. Le lendemain d’un phénomène météorologique inhabituel ou un cataclysme, un diagnostic de la charpente doit être établi. Dans ce cas vous devez remplacer les pièces défaillantes et réparer les parties abimées.

Des traitements contre les insectes.

Après un contrôle rigoureux de l’état d’infection et du type d’insectes responsable des dégradations, il faut passer par 3 étapes de traitement curatif contre les insectes comme des larves de capricorne, la vrillette ou le lyctus. La première s’agit du bûchage et brossage ; un procédé qui consiste à éliminer les parties vermoulues par les larves des insectes xylophages. Elle nécessite toutefois un structure de bois assez résistance pour rester robuste après l’élimination des parties dégradées ; en cas de nécessité un remplacement de pièces aura lieu. Il faut d’abord décaper les enduits ou peintures puis brosser les bois nus pour augmenter la porosité de la surface. Une surface poreuse assure une bonne adhérence du produit curatif. Il faut être attentif et insister sur les zones peu accessibles qui sont les plus favorables à la colonisation d’insectes.

La seconde étape est le perçage et de l’injection. Cette second technique permet une meilleure adhérence de produit que le bûchage et le ponçage ; pour ces derniers l’application du produit ne dépasse que quelques millimètres et pas plus de 3 cm de profondeur de pénétration. Si le bois possède un périmètre de section qui dépasse 34 cm, alors il doit être percé puis injecté sous pression pour assurer que le bois soit imprégné par l’intérieur. Normalement, le bois subir 3 injections au mètre linéaire plus les abouts et emboîtements. Le mieux est de réussir une injection au cœur du bois avec un produit et une pression qui respectent la nature du bois et sa densité.

Enfin, la dernière phase est la double micro pulvérisation. Suite à l’injection du produit, les pièces en bois seront pulvérisées à reflux sur chaque facette accessible avec le même produit. La quantité de produit du traitement dépend du dosage et des substances actives utilisées, sans sortir des valeurs indicatives courantes équivalentes de 350 à 400 grammes par mètre de bois traité. Cette dernière étape consiste à éradiquer les insectes comme les larves de capricorne qui résident à proximité de la surface. Sa seconde fonction est de créer une protection optimale pour le bois qui prévient toute réapparition de capricornes. En raison de la composition des produits utilisés, ce traitement est personnellement entrepris que par un expert comme celui dans le 14 pour éviter toute réactivité sur la santé de l’utilisateur.